Un corps principal prenait le parti de la démesure par le biais d’un front bâti de 12m de haut s’étirant sur près de … 100m de longueur… et entièrement paré d’une « peau de bacs plastique recyclés » incrusté de diodes LED. De quoi largement rivaliser avec les plus grandes nations !
Au pied du pavillon, symbole belge par excellence, s’érigeait un Manneken-Pis monumental de plus de 6 étages, … entièrement constitué de bacs recyclés.
Une note forte, résolument surréaliste, résolument belge
… et fondamentalement durable.
Car ce pavillon était avant tout une vitrine de l’inscription Durable. Pas de saupoudrage écologique ni de green-washing. Que du fondamental.
Le bâtiment ne résulte donc pas d’une volonté de baisser l’empreinte environnementale d’un projet bâti, mais bien de la volonté de concevoir un bâti à l’empreinte inexistante. Le pavillon n’a donc ni été imaginé comme une dernière étape de matériaux recyclés, ni pensé sous l’axe unique d’une recyclabilité, mais tel une étape d’un processus. Un pavillon temporaire qui ne fait donc que transiter et qui rend au cycle naturel l’intégralité de ce qu’il a été.